Le moment de débattre étant enfin arrivé, nos chers délégués du comité UNESCO représentant chacun une délégation ont échangé leurs arguments sur les deux problématiques suivantes : Comment assurer l’accès à l’éducation dans les pays en guerre ? Comment utiliser les progrès scientifiques au service de la paix ?
La matinée de cette première journée MFGNU se traduit par une merveilleuse cérémonie d’ouverture ainsi qu’un ice -Breaking au sein du comité ayant pour but d’aller à la rencontre de l’autre, et donc créer un lien entre chaque délégation.
L’après-midi, des lobbyings ont eu lieu en vue du débat formel de samedi.
Pour structurer le débat, les délégations se sont divisées en trois groupes.
Groupe 1 : Pays développés, acteurs des sciences, qui possèdent l’arme nucléaire et qui sont innovants dans le domaine de l’éducation : Taïwan, Ukraine, Etats-Unis, Allemagne, France, Italie, Royaume- Uni, Canada, Maroc, Turquie, Autriche, Corée du Nord, Pologne, Norvège.
Groupe 2 : Pays qui possèdent l’arme nucléaire mais qui sont moins développés, à noter qu’il y a eu quelques ajustements (en effet, Russie et Ukraine dans deux groupes distincts afin de limiter les conflits ) : Chine, Cuba, Mexique, Russie, Brésil, Inde, Amnesty Internationale, Argentine, Afrique du Sud, Unicef, Algérie, Bosnie.
Groupe 3 : Les pays qui subissent ce système, qui n’en sont pas acteurs : Afghanistan, Azerbaïdjan, Serbie, Irak, Iran, Syrie, Ouzbékistan, Venezuela, Mali, Palestine, Vietnam.
Le grand jour est arrivé, et oui c’est déjà samedi !C’est le grand jour pour nos délégués, le fruit de mois d’un travail régulier, consciencieux et scrupuleux. Cette deuxième journée est marquée par le lancement des débats formels. A commencer par la problématique de la paix : Comment utiliser les progrès scientifiques au service de la paix ?
Le débat commence par une résolution (acceptée) faite par les pays tel que le Brésil , c’est-à-dire le groupe 2. Cette résolution inclut des clauses appelant à l’interdiction des armes chimiques, la levée des brevets pour les innovations médicales dans le but de sauver des vies ou encore la demande de création d’un comité international exclusivement dédié à la surveillance des progrès scientifiques.
La deuxième résolution mène à un vote non accepté. En effet, cette résolution du groupe 1 incluant des clauses admettant que le partage des progrès scientifiques entre les pays puisse permettre la création d’un fort lien entre des pays et ainsi contribuer à la préservation de la paix a été refusée. Cela s’explique par la peur de certains pays développés d’ abaisser leur puissance scientifique et de faire stagner leur développement.
L’après-midi, c’est la problématique sur l’éducation qui s’est vu être débattue. Comment assurer l’accès à l’éducation dans les pays en guerre ?
Le groupe 3 est passé en premier avec une résolution acceptée. Lors de ce débat, des tensions entre la Corée du Nord et les autres pays opposés à sa politique autoritaire se sont fait ressentir. Effectivement, au travers de la clause 4 nous avons observé une crainte de la Corée du Nord à l’égard des réseaux sociaux, craignant de possibles propagandes terroristes organisées par le biais de ces nouveaux moyens technologiques. Opinion contraire à l’Ukraine qui elle acquiesce. Vous l’aurez compris, cette résolution inclus des clauses pour la création technologique de dispositifs d’enseignements en distanciel mais aussi la réalisation de campagnes de sensibilisation des populations sur les conséquences des guerres et de la déscolarisation sur les enfants, dans le but de collecter des dons auprès de l’UNESCO.Cette résolution se traduit de plus par l’instauration d’un service militaire obligatoire dans chaque état membre de cette conférence, ce service concernerait tous les citoyens des 17 ans et durerait entre 2 à 3 mois tous les 3 ans.. A travers cette clause 3, on remarque une forte opposition du Venezuela qui lutte contre la crise de l’éducation depuis 2007 et qui pense que le service militaire ne contribue pas à l’éducation actuelle des adolescents.
Enfin, le débat se termine par une résolution acceptée par les pays signataires invitant à recruter des professeurs qualifiés pour combler le manque d’enseignants dans ces pays et à inciter les potentielles associations éducatives à les soutenir. Mais aussi la demande d’ une coopération effective entre les différents États membres des Nations Unies pour aider les pays en guerre en leur apportant une aide matérielle et financière afin de construire des centres d’éducation pour régulariser et contrôler le rythme de l’éducation.
En conclusion, ce sont donc des débats sérieux, dynamiques, mais surtout enrichissants qui ont eu lieu en cette XIe édition du MGFNU menant à la conclusion que l’ONU doit accentuer son implication dans le domaine de l’éducation et le domaine scientifique afin de mener à une paix commune.
Chiara Alampi