Pendant la durée de cette conférence, nous avons suivi le Comité de Sécurité Historique. Il est présidé par Gwendolyne Roman-Calin. Les deux facilitatrices sont Eléonore André et Claire Bessin. Nous les avons interviewées. C’est leur deuxième conférence MFGNU, et c’est leur première en tant que membres de l’Etat-Major. Elles n’appréhendent pas cette conférence, elles ont même hâte de voir ce projet se concrétiser. A noter que cette conférence est la première en présentiel depuis la pandémie. Le rôle des facilitateurs consiste à s’assurer du bon déroulement des débats et à rédiger des rapports, qui sont ensuite transmis au président du comité pour les corriger. Dans ce comité, 25 délégués sont présents, qui représentent 13 délégations : Allemagne, Belgique, Burundi, Chine, Egypte, Etats-Unis, France, Israël, République Démocratique du Viêt Nam, Royaume-Uni, Russie, Sud Viêt Nam, Viêt Minh. Tous les pays sont représentés par un binôme à l’exception de l’Allemagne.
Le vendredi matin, le Comité de Sécurité Historique (CSH) s’est entraîné sur des débats informels tels que celui sur l’amitié fille-garçon (cinq votes pour, sept votes contre et une abstention). Ces débats informels se déroulent de la même manière que les débats officiels : les messagers assurent la communication au sein du comité et garantissent l’hermétisme de la salle durant toutes les procédures de vote. L’après-midi, les délégués se sont préparés à faire du lobbying : les délégations se rassemblent pour former plusieurs groupes, et discutent pour trouver des accords politiques ou commerciaux.
Le samedi matin, le comité a commencé la journée avec des gossips, pour se détendre. Ce sont des gages comme danser la valse ou la Macarena. A neuf heures précises, la présidence du comité a lancé les débats formels. La délégation d’Israël a proposé une résolution : un ensemble de clauses, qui, dans ce cas, visait entre autres à faire reconnaître le génocide du Rwanda comme un génocide, ce qui n’était pas le cas lors des événements. Certaines de ces clauses comme la clause 9 ont été discutées par d’autres délégations comme celle du Royaume-Uni. Ces discussions concernent des modifications de la clause voire même sa suppression, dans le cas de la clause 9, l’amendement déposé par le Royaume-Uni a été voté puis remodifié par la délégation d’Israël. A la suite de ce débat, une des facilitatrices a écrit un rapport. Ces débats formels se sont poursuivis toute la journée, nourris par de nouvelles résolutions et de nouveaux amendements.
Nous saluons le travail fourni par chacun des délégués présents dans ce comité.
Jonas Ulrich-Chatain et Moulane Orange