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2023

La CIJ, entre Australie et Japon pour sauver les baleines

Chers lecteurs, chères lectrices, j’ai l’honneur de vous annoncer que j’ai pu suivre la Cour Internationale de Justice durant une certaine partie de la conférence. Ainsi je vous rapporte aujourd’hui les éléments essentiels de ce comité hors normes. Premièrement la CIJ n’est pas composée de délégués. Il s’agit du rassemblement de quatre avocats encerclés par une quinzaine de juges et bien sûr sous la supervision de deux membres de notre cher BOARD. Par moment, nous assisterons également à l’intervention de témoins (personnes venant d’autres comités et qui viennent témoigner). Pour ceux qui ne seraient pas encore au courant, je vous rappelle que cette année l’Australie introduit contre le Japon une instance concernant un vaste programme de chasse à la baleine. Durant ces deux jours, j’ai eu l’occasion d’échanger avec certains juges mais aussi et surtout avec nos 4 avocats : Sarà Harhour, Juliette Deslattes, Yasmine Khelil et Rémi Beylie qui ont eu la gentillesse de répondre à mes questions pour vous dévoiler tous les secrets de ce comité.

Chacun ressent un mélange d’excitation et d’appréhension à l’approche de cette expérience qui ne s’annonce pas de tout repos : « C’est un comité à part avec divers rôles pour se rendre compte des enjeux de la communauté internationale, des juridictions et des institutions dans le monde ». D’autres élèves affirment également que « Cette nouvelle expérience favorise les débats au cœur du projet, cela permet d’entendre efficacement nos voix et nos idées ». Pour d’autres, il s’agit également d’un « très bon exercice pour prendre de l’aisance à l’oral ».

Durant ces deux prochains jours, nos avocats découvriront donc la difficulté de défendre leurs idées. Ils mettront à profit leur éloquence à laquelle s’ajouteront diverses techniques de persuasion pour séduire nos juges et arriver à leurs fins !

Les échanges sur ces deux jours furent pour le moins agités, la tendance s’inversant continuellement, maintenant ainsi le suspens quant à l’issue des débats. N’oubliez pas que le résultat ne sera dévoilé que lors de la cérémonie de clôture dimanche matin ! Les avocats, obligés de sortir pendant les votes ignorent donc totalement les avancées ainsi que l’avis des juges quant à leurs arguments. « Nous avons l’avantage que notre vision des choses coïncide avec celle du pays que nous représentons ». « C’est intéressant de défendre un point de vue différent du nôtre, de jouer “ l’avocat du diable“ ». « C’est un exercice difficile et très enrichissant ».

Le MFGNU est certainement une des expériences les plus enrichissantes dans la vie d’un lycéen. Après diverses polémiques, je pense pouvoir affirmer que nos juges et avocats en sortent, comme les autres grandis. Certains ont pu se rendre compte de leur habileté et de leur plaisir durant les débats. Ils réfléchissent peut-être à une nouvelle orientation professionnelle.  » Ça m’a ouvert les yeux  » (Rémi). Avec du recul, cela leur a permis de  » se rendre compte de l’enjeu des relations internationales et de la difficulté à les nourrir  » (Yasmine).

J’espère que comme moi vous avez pu en apprendre davantage sur la cour internationale de justice ! Je remercie sincèrement Sarà Harhour, Juliette Deslattes, Yasmine Khelil et Rémi Beylie pour leur bonne humeur et leur coopération au profit de cet article !

「審査員、特に日曜の朝、仕事と投資に感謝します」

「参加してくれたオーストラリアの弁護士に感謝します」

Lily-Rose Bacino

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